- Qu’est-ce qu’une IPO (Introduction en bourse) ?
L’acronyme IPO provient de l’anglais Initial Public Offering. Celui-ci se traduit en français par : introduction en Bourse. Il s’agit d’une opération financière par laquelle une société peut entrer sur le marché boursier et ainsi, proposer des actions à de potentiels investisseurs. Cette définition est claire, mais vous souhaitez en savoir plus sur l’IPO ? Découvrez dès maintenant toutes les facettes la concernant, grâce à cet article.
Les différentes IPO existantes
Lorsqu’une société décide d’avoir recourt à une introduction en bourse, 3 possibilités communes s’offrent à elle :
- L’OPF est la plus populaire pour les sociétés de plus petite taille. Il s’agit de l’Offre à Prix Ferme. Elle permet de garantir un tarif fixe ainsi qu’un nombre prédéfini de titres mis sur le marché. Cette forme d’IPO réduit modérément les risques et offre une certaine stabilité. Si l’opération est couronnée de succès, alors une nouvelle OPF peut être mise en place. Bon à savoir : cette seconde OPF doit voir sa valeur élevée de 5 % à minima.
- L’OPM est défini par Offre à Prix Minimal. Comme pour l’OPF, le nombre de titres mis à disposition ainsi que leur tarif, sont définis à l’avance. Si l’investisseur le souhaite, il peut acheter une ou plusieurs actions au tarif indiqué ou à un prix plus élevé. Cependant, ce dernier ne peut pas pour autant dépasser de façon démesurée le tarif initial.
- L’OPO offre aux investisseurs un tarif flexible possédant un seuil minimum et maximum. Il s’agit de l’Offre à Prix Ouvert. En respectant cette marge tarifaire, l’investisseur choisit le prix qu’il est prêt à engager sur ces titres. Une fois toutes les offres saisies, elles sont centralisées puis triées. Les investissements maintenus seront ceux dont le tarif sera équivalent ou supérieur à celui retenu.
Les avantages recherchés lors d’une IPO
La société peut par le biais d’une entrée en bourse, financer ses projets en amont. L’IPO offre la possibilité d’utiliser des capitaux pouvant atteindre des montants conséquents. Il s’agit de la principale pour laquelle les entreprises cherchent à entrer en Bourse.
Cependant, une IPO réussie permet également à l’entreprise de profiter d’autres bénéfices. Par cette démarche financière, elle gagne en notoriété et devient visible d’un plus large public. Indirectement, le fait d’être coté en Bourse peut permettre la croissance du chiffre d’affaires de la société.
De plus, L’IPO permet de diversifier ses ressources financières. Elle peut également servir à renforcer les fonds propres de la société.Les inconvénients potentiellement engendrés lors d’une IPO
L’entreprise qui souhaite être cotée en bourse doit être prête à afficher une totale transparence auprès de tous. De ce fait, l’accès au marché boursier inclut la mise à disposition toutes les informations financières de l’entreprise. Le détail des relevés de comptes est également requis. À savoir, cela inclut : le chiffre d’affaires, les taxes, les profits. Cependant, gardez en tête que vos potentiels investisseurs souhaitent avant tout être rassurés et constater que votre entreprise est en pleine santé.
De plus, il va de soi que la société présente sur le marché boursier est tenue de respecter les réglementations et lois mises en place par le gouvernement. Pour renforcer la prise en compte de ces dernières, des autorités de contrôle sont mandatées, comme l’AMF en France.
Il est important de noter qu’une IPO engendre des frais. Si le projet de l’entreprise est mal étudié, cette dernière peut se voir obligée de lever nouveaux fonds.
Dernier point non négligeable : l’entrée en bourse peut être une réelle source de stress. L’entrepreneur risque d’en être impacté. Par exemple : lorsque ce dernier n’est pas assez préparé psychologiquement à assister à des écarts de cotations.La mise en place d’une introduction en Bourse pour une société
Plusieurs étapes attendent l’entreprise qui possède l’ambition d’entrer en Bourse.
Dans un premier temps, elle devra s’entourer de professionnels qualifiés pouvant l’aider dans cette nouvelle démarche financière. Parmi ces derniers peuvent être comptés : des banques d’investissement, des avocats, des experts-comptables, des commissaires aux comptes, etc. En plus des collaborateurs cités, la société devra se rapprocher d’un listing sponsor. Le rôle de ce dernier étant de l’informer quant à ses obligations de transparences. Il lui permet également de mettre en œuvre ses publications financières.
Une fois bien accompagnée et informée, la société devra choisir le marché financier sur lequel elle souhaite être introduite, à savoir : Alternex ou Euronext.
Lorsque ce choix est établi, l’entreprise réalise un audit auprès de sa banque d’investissement. Elle devra présenter un dossier solide. Par la suite, l’entreprise accepte le montant unitaire de l’action défini par l’institution financière. Si tout est conforme, la société transmet à une commission d’échange une demande d’enregistrement. Lorsque cette dernière donne son accord, la société peut finalement entrer en Bourse.Comment un particulier peut participer à une IPO
Pour qu’un investisseur puisse acheter des titres à une entreprise, comme pour toute autre action, il doit être en possession d’un PEA soit Plan d’Épargne en Actions. Celui-ci peut être ouvert auprès d’une banque ou d’un broker en ligne par exemple.
Lorsque le particulier a choisi le montant qu’il souhaite allouer à son PEA, il peut étudier les actions qui lui sont proposées.
Une fois sa décision prise, il peut réaliser un ou plusieurs ordres d’achat en accord avec le tarif préétabli. Si le plan de financement est correctement étudié, cette méthode permet de réaliser des profits et la plupart du temps, de percevoir des dividendes. À noter que même une étude approfondie et minutieuse des marchés financiers et de l’entreprise dont vous souhaitez acheter des actions ne peut garantir avec exactitude le succès de vos opérations financières. Il est nécessaire de prendre en considération que l’investissement boursier comporte des risques, peu importe ce qu’il vous en est dit.Vous l’aurez compris : l’IPO permet aux sociétés de proposer des actions aux investisseurs sur la bourse. L’introduction en bourse offre de nombreux avantages, tant pour les particuliers que pour les professionnels, mais comporte également quelques inconvénients ou risques.
Pour aller plus loin, n’hésitez pas à vous renseigner sur les options alternatives aux IPO qui existent. À savoir : les ventes aux enchères hollandaises, la prise de contrôle inversée ou encore la cotation en direct.D’ailleurs on pourra se poser la question de savoir si c’est rentable d’investir dans une IPO. Cet article répond à la question plutôt par la négative. Cependant, il est intéressant sur le plan théorique d’investir sur une première levée de fonds en Bourse, plutôt que sur le marché secondaire. Ce capital va permettre de lancer des projets d’intérêt pour la société. Il faut tout de même que le coût de ce financement soi inférieur au retour sur investissement des projets lancés dans l’entreprise. Sinon, l’effet sera négatif pour la plupart des actionnaires.
- Introduction en Bourse de La Française des Jeux
Dans le contexte de la privatisation de Française des Jeux (FDJ), leader français des jeux de hasard, l’agence d’État participante a annoncé avoir souscrit avec succès à la bourse FDJ sur la bourse réglementée d’Euronext Paris.
FDJ devient publique. Que peut-on attendre de l’action du jeu boursier français ? Est-ce le prix annuel des investisseurs particuliers ? Vous trouverez ici une analyse des composantes financières de la plus grande introduction en bourse (IPO) introduite depuis 2006, le bénéfice de l’introduction en Bourse nationale française et les généreux dividendes versés par FDJ à ses associés. On se demande s’il est judicieux d’investir dans Française des jeux.
FDJ : une entrée en bourse au succès soutenu
Le cours de l’action
Le ministre de l’Économie et des Finances, conformément à l’arrêté du 20 novembre 2019, a précisé le prix et les conditions d’attribution des actions FDJ, ainsi que les conditions définitives de l’offre.
Le cours de l’action des investisseurs institutionnels est fixé à 19,90 € et le cours de l’action des investisseurs individuels est fixé à 19,50 € car ils profitent d’une remise de 2 %.
Un demi-million de personnes ont participé à l’opération
La demande totale dépasse 11 milliards d’€ :
- La demande d’investisseurs institutionnels est de 10 milliards d’euros ;
- La demande des investisseurs privés, des salariés et des revendeurs de jeux de la Française des Jeux (bureaux de presse, buralistes) dépasse 1,6 milliard d’euros.
À cause de la forte demande, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a décidé :
- Augmenter la part des titres réservés aux investisseurs individuels de 33 % à 40 % ;
- Soutenir principalement les petits transitaires avec le traitement complet de toutes les commandes inférieures à 2 000 €. Pour plus de 2 000 €, seuls 10 % de la demande peuvent être fournis. Avec une commande de 3 000 €, un particulier reçoit des titres d’une valeur de 2 100 € ;
- Fournir des services complets aux détaillants (bureaux de presse, buraliste), avec une limite maximale de 7 500 €.
À la fin de l’opération de privatisation, l’État conservera 20 % du capital. Si des investisseurs individuels détiennent toutes les actions pendant 18 mois, ils détiennent plus de 21 % du capital. L’Association des anciens combattants, qui détient 13,5 %, se renforcera, et les employés seront augmentés à 7 % du capital. Ainsi, les actionnaires historiques, l’État dont les Français et les associations, détiendront plus de 60 % du capital.
Privatiser la FDJ : pour quelles raisons ?
Cette action rapportera plus de 2 milliards d’€ de revenus à l’Etat. Dans le même temps, l’État détiendra toutes les taxes sur les jeux de hasard (3,5 milliards d’€).
Cette action permet de :
- Fournir des fonds pour l’innovation de rupture en portant le fonds pour l’innovation et l’industrie à 1,8 milliard d’€ ;
- Aider à diriger l’épargne française vers les entreprises et l’économie ;
- Mieux protéger les Français.
Dans ce cadre, l’Etat contrôle la Française des Jeux et peut autoriser les actionnaires et les dirigeants à acquérir plus de 10% du capital.
Doit-on investir en Bourse sur la FDJ ?
Action FDJ : bénéfices potentiels attendus par les investisseurs
On a consulté les comptes de FDJ. En matière de croissance des revenus, sa situation financière est intéressante. La participation de FDJ aux jeux des Français ont augmenté d’année en année. En 2015, elle est passée de 13,70 milliards d’€, en 2018 à 15,82 milliards d’€, soit une hausse de 15,4 % durant les quatre dernières années.
Pour décider s’il est risqué ou non d’investir à la Française des Jeux, il semble intéressant de faire une recherche sur sa dette financière et son profil de bilan.
Au 31 décembre 2018, le total des actifs de FDJ s’élevait à 2 207,2 millions d’€. Ce sont tous des éléments financiers, physiques et immatériels possédés par la FDJ.
Le passif total s’élève à 1 643,3 millions d’euros, essentiellement de nature opérationnelle, financier et immatériel possédés par la FDJ.
En ce qui concerne la FDJ, le passif au bilan fait apparaître une dette financière à court terme de 8 millions d’€ et une dette financière à long terme de 96,1 millions d’une dette financière à court terme de 8 millions d’€.
Jusqu’à maintenant le cours de Bourse c’est bien maintenu, et a largement progressés comme nous pouvons le voir sur le graphique ci-dessous
FDJ en bourse : quels avantages pour le gouvernement ?
Fin 2018, le capital de la FDJ était composé de 200 000 actions, avec les actionnaires suivants :
- Pays français : 144 000 activités, soit 72 % ;
- Association de traumatologie faciale et cranio-encephalique : 18 457 activités, soit 9,2 % ;
- Collaborateurs FCP de FDJ : 10 000 activités, soit 5 % ;
- Autres investisseurs particuliers : 27 543 activités soit 13,8 %.
Selon les dispositions de la « Convention », après l’introduction en bourse des actions de la France, la contribution de l’État français au capital de la FDJ est passée de 72 % à 20 %.
Après introduction en Bourse de la FDJ, les bénéfices du pays ont atteint 1,90 milliard d€.
Notez que l’État continuera à recevoir des déductions brutes du gouvernement sur les produits de jeu (3,26 milliards d’€ en 2018) et continuera de percevoir des dividendes sur la part restante du capital de FDJ (122 millions d’€, 20 % sur la base des montants payés en 2018), soit 24,4 millions d’€ par an, davantage si la Française des Jeux augmente ses revenus d’investissements.
De plus, la FDJ taxe ses bénéfices, ce qui fournit à l’Etat une troisième source de revenus (85,6 millions d’€ en 2018). Au total, les données de participation de l’État récemment révisées pour 2018, qui ont été ramenées à 20% du capital de FDJ, montrent les revenus attendus pour l’État français :
- Taxe totale sur les produits de jeux : 3,26 milliards d’euros (sur la base des sommes payés en 2018) ;
- Dividendes après l’introduction en Bourse : si la FDJ augmente son revenu d’investissement, il sera de 24,4 millions d’€ ou plus ;
- Imposition des intérêts FDJ : 85,6 millions d’€ sur la base des montants versés en 2018 ;
- Les principales IPO (introductions en Bourse) en France
Dans le but d’attirer plus d’investisseurs, nombreuses sont les entreprises qui décident de participer dans l’IPO. En empruntant cette voie, ces sociétés pourront bénéficier de plusieurs avantages, notamment le développement de sa notoriété, l’accélération de sa croissance, etc. Bien qu’elle soit intéressante, l’introduction en Bourse présente des risques. Alors, il est important de prendre des précautions avant de se lancer dans ce projet.
Définition de l’IPO
L’introduction en bourse ou l’initial public offering connu sous l’acronyme IPO est une opération financière spécifique. En participant dans l’IPO, une entreprise peut utiliser son capital sous forme de vente d’action aux investisseurs sur un marché financier. Cette opération est avantageuse, mais elle est très complexe à mettre en place. Elle est surtout dédiée aux entreprises disposant d’un chiffre d’affaires conséquent.
Comment investir dans une introduction en Bourse ?
Il est important de savoir que pour participer dans l’IPO, l’entreprise doit ouvrir son capital et émettre des actions. Il est possible de réaliser une introduction en Bourse en choisissant une détention des actions au nominatif administré.
Vous pouvez aussi vous rapprocher de votre intermédiaire financier, notamment votre banque ou votre courtier bourse. C’est une option intéressante si vous disposez d’un PEA ou d’un compte titre dans ces établissements. Mais en ce qui concerne le PEA, il faut rester attentif, vous devez bien vérifier votre titre s’il est éligible ou non.
Il est également nécessaire de déposer votre projet auprès de l’AMF (Autorité des marchés financiers). Son approbation est importante pour que votre prospectus d’introduction soit bien publié. L’AMF va vérifier d’abord si celui-ci est complet, clair et aussi cohérent. Il est à préciser que le rôle de l’AMF est d’étudier votre dossier et d’évaluer si les informations qu’il contient sont compréhensibles. En effet, celui-ci ne prononce jamais sur l’opportunité de votre investissement.
Quels sont les atouts de l’introduction en bourse ?
Le principal objectif d’une introduction en bourse est la levée de capitaux, celle-ci permet de développer rapidement votre business. Ce système permet aussi d’améliorer votre visibilité et votre notoriété, un avantage indéniable. En investissant sans l’IPO, l’actionnaire peut consolider des fonds propres.
À la différence des autres sources de financement, le coût du capital levé est minime, c’est très intéressant. Ainsi, les actionnaires peuvent bénéficier d’une grande liquidité.
Introduction en bourse ou IPO, quelles sont ses inconvénients ?
L’IPO présente également des points négatifs qu’il faut prendre en compte avant de participer. Tous participants sont obligés de rendre publique chaque information qui peut impacter la société, plus particulièrement les informations juridiques, comptables, financières, et bien d’autres.
Une fois émise sur les marchés boursiers, votre action peut être en proie et il existe un risque d’échec. Ainsi, il est nécessaire de prendre en compte certains critères avant de prendre une décision. Vous devez en premier lieu étudier si les perspectives de votre société sont bonnes. Il faut également savoir si le prix d’IPO et ses ratios financiers sont intéressants.
Qu’est-ce qu’il faut faire avant d’investir son argent en bourse ?
Les investisseurs doivent prendre des mesures et précautions nécessaires pour que le projet soit une réussite.
Prenez le temps pour obtenir le maximum d’informations
Avant de prendre une telle ou telle décision, il est important de bien s’informer, car l’introduction en bourse est une procédure complexe nécessitant des réflexions. Vous devez vous renseigner sur l’opération et ses principales objectives, sans oublier les différentes activités. Pour obtenir ces informations, vous pouvez consulter le site de la société ou le prospectus disponible dans la BDIF ou Base de décision et information financière. Avant de faire quoi que ce soit, il est conseillé de trouver des avis indépendants. Toutefois, il faut rester vigilant sur les informations qui circulent sur les différents forums boursiers ou les réseaux sociaux. Parfois, elles peuvent être trompeuses ou pire encore.
Bien étudier les perspectives de la société
Avant de prendre une décision, il est recommandé de bien comprendre la stratégie de l’entreprise. Vous devez faire une opinion sur les bénéfices et les perspectives de développement. Pour cela, prenez le temps nécessaire, car vous pouvez constater à un moment donné que le coût de l’introduction en bourse est intéressant s’il ne reflète pas ces perspectives.
Évaluer si le prix proposé est raisonnable
Pour réussir votre introduction en bourse et attirer facilement les investisseurs, il n’est pas nécessaire de fixer un tarif très élevé. Il faut savoir exactement si ce prix est adéquat aux perspectives.
La préparation de l’introduction en bourse
Avant de vous lancer, vous devez faire plusieurs choix. Alors, vous pouvez commencer par Euronex ou Alternex.
La société candidate à l’introduction en bourse doit solliciter l’aide de nombreux conseillers notamment expert-comptable, avocats, banque, etc. Ceux-ci vont le fournir des conseils nécessaires concernant la publicité financière et également les obligations d’information. Elle peut aussi faire appel à un apporteur de liquidité qui va s’engager à assurer la présence de titres dans le carnet et d’une fourchette de prix.
Quels sont les principales IPO ?
Pour vous introduire sur le marché de la bourse, vous devez recourir à différents types d’IPO. Ce sont principalement l’offre à prix ferme, l’offre à prix minimal et l’offre à prix ouvert.
Alors, concernant la première forme, qui est l’OPF ou offre à prix ferme, elle est adéquate aux valeurs de petite taille. Il s’agit d’une procédure courante, car le coût des titres est déterminé en amont. Si votre investissement est un succès, vous pouvez bénéficier d’une réduction proportionnelle. Cela signifie que vous êtes servis en fonction du nombre d’actions que vous avez demandé à l’avance. Si votre succès se confirme, il est possible de lancer une seconde OPF. Mais dans ce cas, le tarif des titres doit être rehaussé d’au moins 5 %.
Quant à l’offre à prix minimal, elle consiste à mettre à la disposition de votre public une certaine quantité de titre, avec un tarif donné. Les actions ne seront pas vendues en dessous de ce prix. Par conséquent, ce sera vous, en tant qu’investisseur, qui va évaluer le tarif. Il est important de savoir que seuls les ordres à cours limités seront acceptés, mais il faut s’assurer qu’ils ne s’écartent pas trop du prix demandé.
Enfin, l’offre à prix ouvert ou OPO, est préférable pour les valeurs de moyennes tailles et de petites tailles. Elle consiste à proposer aux investisseurs une fourchette de prix pour les actions proposées aux participants. Pour fixer le prix, il faut qu’il soit à l’intérieur de cette fourchette en fonction de la quantité de titres disponibles et des demandes de souscription. Il est important de noter que seuls ceux qui sont supérieurs ou égaux au tarif définitif seront pris en compte.